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Côte d'Ivoire, Élection présidentielle 2025 : Et si le peuple devenait enfin le vrai vainqueur ???


Ahoua Don Mello

Depuis la mort de Félix Houphouët-Boigny, chaque élection en Côte d’Ivoire s’est soldée par le même scénario tragique : la mort.


À la fin des années 90, déjà, les tensions électorales faisaient craindre le pire. L’élection de 1995 avait montré les limites d’une démocratie encore fragile, marquée par les exclusions et la violence. Mais ce n’était que le prélude à une histoire plus sombre.


En 2000, la Côte d’Ivoire entra dans une ère de contestations plus brutales encore. Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara furent exclus de la course, tandis que Laurent Gbagbo participait au scrutin organisé sous la transition militaire de Robert Guéi. Celui-ci tenta de s’autoproclamer vainqueur, mais la rue le chassa et le Conseil constitutionnel proclama finalement Laurent Gbagbo président.


Ce fut une victoire sur fond de 62 % de taux d’abstention. Environ un million de voix seulement suffirent à hisser Gbagbo au pouvoir. Une légitimité fragile, d’autant plus que lui-même reconnut avoir été élu dans des conditions « calamiteuses ». Et comme si cela ne suffisait pas, le pays paya un lourd tribut humain : 300 morts officiellement recensés dans des troubles post-électoraux. Une illégitimité politique doublée d’une tragédie nationale.


Dix ans plus tard, en 2010, le pays sombra dans une tragédie encore plus grande. On a dénombré 3 000 morts, soit dix fois plus qu’en 2000. Dix ans plus tard, le pays avait multiplié par dix le nombre officiel de victimes, simplement pour des joutes électorales. Deux présidents proclamés, des milliers de morts, une fracture nationale profonde. L’élection de 2010, au lieu d’apporter l’unité, plongea la Côte d’Ivoire dans l’un des épisodes les plus sombres de son histoire.


Les scrutins suivants ne changèrent pas la trajectoire. En 2015 comme en 2020, les contestations et la répression revinrent, comme un cycle maudit. La brutalité atteignit un sommet d’inhumanité. Rappelons-nous de la tête du jeune Koffi Toussaint, tombé pour les élections présidentielles, et qui a servi de ballon de football. Rappelons-nous de ce jeune Koffi Toussaint. Voilà jusqu’où nous avons laissé aller notre pays, voilà jusqu’où la soif de pouvoir a exposé nos enfants.


Alassane Ouattara, depuis 1992, a toujours montré qu’il n’hésitait pas à réprimer dans le sang. Rien n’indique que cette logique s’arrêtera. En 2010, il n’avait pas tous les leviers du pouvoir mais possédait l’appui du monde, et il a montré ce dont il était capable. En 2015 et 2020, il a confirmé cette mécanique de la terreur. Et aujourd’hui encore, en 2025, tout porte à croire qu’il restera prêt à tout.


Nous savons que l’exclusion de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam de la présidentielle actuelle est une manœuvre dictatoriale d’Alassane Ouattara, rendue possible par l’usage du Conseil constitutionnel. Tout le monde le sait. Mais en agissant ainsi, Ouattara place encore Gbagbo dans la posture du contestataire légendaire. Et ce contestataire, en refusant de se taire, pourrait à nouveau conduire des milliers d’Ivoiriens dans la rue.

Alors, jusqu’où irons-nous ? Jusqu’où laisserons-nous ce cycle infernal répéter les mêmes drames, les mêmes massacres, les mêmes deuils ?


Ce qui coûte moins de vies humaines, ce n’est pas la rue, mais les urnes. La seule voie possible, c’est d’aller massivement voter, en rang resserré, derrière un homme qui incarne la rupture.


Cet homme, c’est Ahoua Don Mello.


Il incarne une trajectoire différente, une alternative crédible après trente années de répétition tragique. À travers sa vision, c’est une Côte d’Ivoire souveraine dans un monde multipolaire qui s’affirme. Une Côte d’Ivoire qui choisit enfin sa liberté. Une Côte d’Ivoire qui refuse d’être l’otage des appareils politiques. Une Côte d’Ivoire où le peuple prend ses responsabilités et écrit son destin.


Certains diront avec humour : « Avec Don Mello, on sort du méli-mélo. » Mais au-delà du jeu de mots, il y a une vérité : il représente la seule voie crédible vers la paix, la souveraineté et l’avenir.


L’avenir existe. Et cet avenir s’appelle Ahoua Don Mello.

Face au refus des appareils de donner des consignes claires, face à leur incapacité à assumer leurs responsabilités et à prendre Ouattara à son propre piège, il est temps que l’histoire dicte au peuple de Côte d’Ivoire que chaque Ivoirien est responsable de son vote.


Chaque Ivoirien est responsable de son vote.

Allons aux urnes.

Allons sauver la Côte d’Ivoire.


Jean Camille Gnali

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